Vous adorez la fellation mais ne connaissez pas l’irrumation ? Cet article devrait vous intéresser…

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Vous adorez la fellation et avez envie d’aller plus loin pour tester des variantes un peu plus « hards » ? Alors découvrez l’irrumation, une fellation sans les mains, parfaite pour vous essayer aux jeux de dominants et dominés.

Disclaimer : Non non non, vous ne risquez de vous enrhumer en pratiquant l’irrumation (même s’il est vrai que ça peut donner mal à la gorge… Quel humour…).

Qu’est-ce que que l’irrumation ?

L’irrumation est une pratique de sexe oral dans laquelle un homme effectue des va-et-vient avec son pénis dans la bouche de son ou sa partenaire. Contrairement à la fellation, au sens classique du terme, la personne qui reçoit le pénis dans sa bouche est ici entièrement passive. Pour parler de l’irrumation on parle donc parfois de fellation passive, même si dans le sexe oral il y a toujours, grosso modo, un actif et un passif (mis à part dans le 69).

Ceci n'est pas une pipe

Pour résumer, on peut dire qu’il s’agit de « faire l’amour à la bouche » (nous amis anglo-saxons parlent de « face fucking« ), puisqu’il s’agit véritablement de pénétrer la bouche avec le pénis. L’irrumation peut être être relativement soft ou très hard, selon les envies du couple. Elle dépendra de l’intensité que va mettre l’homme dans ses mouvements.

Une pratique de sexe oral courante dans les relations BDSM

Ce qui est intéressant avec l’irrumation, c’est qu’elle renverse totalement les codes. Alors qu’habituellement, lors d’un fellation, c’est la femme qui contrôle totalement le désir et le plaisir de son homme, le faisant languir et décidant de quand et comment le faire jouir… Ici, c’est l’homme qui prend le contrôle dans un véritable jeu de dominant/dominé. Il décide de tout et pénètre la bouche de sa compagne exactement comme si il pénétrait son sexe. C’est lui qui place son sexe entre ses lèvres, décide du rythme et surtout de la profondeur à laquelle il va enfoncer sa verge.

Dans ce jeu, proche du BDSM (selon son intensité), la bouche de la femme est utilisée comme un véritable élément masturbatoire. Bien sûr, dit comme ça, cela peut paraître péjoratif et dégradant, mais dans le cadre d’un jeu sexuel parfaitement consenti par les 2 personnes, il n’y a rien de mal ! Rappelez-vous simplement que le fait de soumettre ou d’être soumis est le cœur d’une relation BDSM (et vous avez parfaitement le droit de ne pas aimer ça 🙂 ). Ce n’est donc pas étonnant de fréquemment retrouver cette pratique chez les couples pratiquants le BDSM !

La gorge profonde : pratique courante lors du l’irrumation

affiche du film gorge profonde
Affiche du film « Gorge profonde » (« Deep Throat » en VO)

On ne peut pas parler par d’irrumation sans parler de la gorge profonde ! Bien sûr, la gorge profonde n’est pas exclusive à l’irrumation, et elle peut très bien être réalisée « activement », à l’initiative de la femme. Mais lors d’une irrumation, l’homme va généralement chercher à enfoncer son pénis au plus profond de la gorge de la femme, effectuant ainsi ce qu’on appelle couramment une « gorge profonde« .

C’est une pratique très intime, qui, elle aussi, nécessite un consentement et une confiance sans faille entre les 2 partenaires. Lors de ce coït buccal où l’homme enfonce son sexe très profondément dans la gorge de sa partenaire, il faut être particulièrement prudent ! Tout d’abord parce que celle-ci peut être très douloureuse, et même générer un réflexe de vomissement. Mais aussi parce qu’elle peut être à l’origine d’un étouffement, dans la mesure où les voix respiratoires de la femme sont obstruées par le pénis.

Envie d’essayer l’irrumation ?

Le consentement avant tout

Envie d’essayer l’irrumation ? La toute première chose est d’en parler à son ou sa partenaire. Comme nous l’évoquions un peu plus haut, le consentement est indispensable dans cette pratique comme dans toute pratique BDSM (et dans tout acte sexuel d’ailleurs !). Il est primordial que les 2 participants soient bien d’accord et qu’ils aient défini leurs limites, surtout si c’est la première fois qu’ils s’essaient à des pratiques plus « hards« .

Il est donc important que vous définissiez avec votre partenaire un mot ou un geste pour tout arrêter, ou ralentir, si l’un des partenaires ne se sent plus très à l’aise.

Ce qui est souvent compliqué lorsqu’on s’initie au BDSM, c’est de savoir où et quand s’arrêter. Les 2 partenaires peuvent être d’accord de prima bord pour réaliser leurs fantasmes de domination et soumission, mais lors du rapport, l’un peut parfois aller plus loin que l’autre ne l’avait envisagé. Et puisqu’on joue au dominant et au dominé, il peut être compliqué de savoir en plein acte si l’un des deux partenaires n’est plus consentant ou si il joue simplement un rôle. Pour que tout se passe bien, les adeptes des pratiques sado-maso (mêmes soft), définissent généralement un « safe-word » (un « mot de sûreté ») qui permet d’indiquer à son partenaire qu’il doit s’arrêter. Il est donc important que vous définissiez avec votre partenaire un mot ou un geste pour tout arrêter, ou ralentir, si l’un d’entre vous ne se sent plus très à l’aise.

Quelles positions pour tester l’irrumation ?

fellation sur le dos

L’irrumation peut être pratiquée dans différentes positions. L’une des positions les plus courantes, mais aussi les plus « hards« , consiste à ce que la femme s’allonge sur la dos, la tête penchée en arrière (dans le vide, sur le bord du lit par exemple). Dans cette position, l’homme peut parfaitement glisser son sexe dans sa gorge, et celle-ci lui est totalement soumise. Bien sûr, si c’est la 1ère fois que vous testez cette fellation un peu spéciale, le mieux est de commencer par une position plus classique et plus soft. La femme peut par exemple se placer à genoux, le visage au niveau du sexe de son partenaire, les mains dans le dos ou posées sur les fesses de Monsieur. Celui-ci pourra ainsi saisir la tête de sa partenaire entre ses mains pour effectuer des aller-retours.

La sexualité est un superbe espace de liberté où chacun est libre de faire ce dont il a envie, dans la mesure ou son/sa partenaire est consentante.

Comme vous l’aurez compris tout au long de cet article, cette pratique n’est pas anodine et nécessite une relation de confiance absolue entre les 2 partenaires. Nous savons que des telles pratiques ne sont pas toujours comprises et sont même parfois controversées, mais nous pensons que chaque couple est libre de réaliser ses propres fantasmes et de fixer ses limites. N’oublions pas que la sexualité est un superbe espace de liberté où chacun est libre de faire ce dont il a envie, dans la mesure ou son/sa partenaire est consentante !

Et vous, avez vous déjà essayé l’irrumation ? Vous en pensez quoi ?

Amoureuse des rapports charnels mais aussi éternelle romantique. Je suis une épicurienne et je l'assume à fond ! Véritable Indiana Jones du sexe depuis plus de 10 ans, j'espère pouvoir vous faire profiter de mon expérience à travers mes articles.

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